Episode 13 : Il était une fois une fille qui n'aimait pas les partouzes
Lundi matin. Marie, comme d'habitude première levée, se dirige vers la salle de bain...entre...
Marie : Mais, on y voit rien là-dedans ! Y'a plein de vapeur ! Qu'est ce qu'il se passe ? Eh ! Mais... Ahhhhhhhh!
Benoit : Ahhhhh ! Mais dégage !
Marie sort affolée de la salle de bain. Tout le monde sort de sa chambre.
Matthieu : Qu'est ce qu'il se passe ?
Marie : Benoit ! il prenait sa douche, et je suis entrée dans la salle de bain et...
Vera : Chouette ! On peut aller voir nous aussi ?
Benoit sort, une serviette autour de la taille.
Benoit : mais enfin ! T'es complètement tarée ! Tu n'entendais pas la douche couler ? S'il y avait de la vapeur partout, c'est bien qu'il y avait une raison !
Marie : Mais... Je suis toujours la première levée. Et toi, tu m'entendais bien parler ! tu pouvais deviner que j'étais là et dire : "Marie, si t'as pas envie d'être traumatisée à vie, sors d'ici tout de suite !"
Benoit : Je ne me doutais pas que tu étais dans la salle de bain, moi ! Avec toute cette vapeur...
Marie : Et d'ailleur, pourquoi tu as transformé notre salle de bain en sauna ?
Benoit : Je me lave à l'eau très chaude pour être sûr de me décrasser. C'est pour ça que ça fait de la vapeur.
Coralie : Tiens alors, ça c'est drôle !
Tous : Quoi ?
Coralie : Cette nuit, j'ai révé que Marie faisait pipi dans une vase en plein brouillard et Benoit arrivait et faisait pipi avec elle.
Tous : ...?
Delphine : Et alors ?
Coralie : Et alors voilà ! C'était surment un rève prémonitoire ! C'est presque la même chose ! En ce moment, il m'arrive plein de choses incroyables ! Hier, par exemple, j'ai marché dans une crotte de chien avec mon pied gauche. Vous êtes sensés savoir que ça doit me porter chance. Donc, je ne l'ai pas essuyée. Et à peine deux minutes plus tard, il y a un mec super mignon qui me fait remarquer que j'ai de la crotte sous ma chaussure gauche ! Vous appelez pas ça de la chance, vous ? Si ça se trouve, je peux lire dans les cartes !
Thomas : Dites, puisque Marie a vu Benoit tout nu, je propose qu'on puisse tous se voir à poils. Après tout, on est tous des amis !
Alex : Ouai ! C'est ça ! Et puis pendant qu'on y est, on peut tous faire un partouze à huit ! Après tout, on est tous des amis !
Thomas : Oh ouai ! Bonne idée !
Vera : C'est quoi une partouze ?
Delphine : C'est...une grande fête !
Thomas : Au fait, à propos de partouzes, j'ai invité Karine à manger ce soir.
Matthieu : Quel est le rapport avec le mot partouze ?
Thomas : Je ne sais pas !
Plus tard, au bar, Coralie, Matthieu et Benoit sont assis à une table.
Coralie : Oh ! ben ça alors !
les deux gars : Quoi ?
Coralie : En te regardant Matthieu, j'ai eu une vision : tu vas mourir cette semaine.
Matthieu : Oh ! Ben c'est gai !
Coralie : excusez-moi, je dois aller faire un tour pour prédire l'avanir aux gens dans la rue. Fait attention à toi Matthieu.
Matthieu : Elle déraille en ce moment...
Benoit : Elle n'aurait pas pu rêver d'autre chose que de son rêve prémonitoire à la con ? Marie ne m'aurait peut-être pas vu ! Ou elle aurait pu rêver du contraire ! Ca serait déjà mieux !
Marie arrive.
Marie : On parlait de moi ?
Les deux garçons pensent à ce que Benoit a dit et fixent sa poitrine.
Marie : Qu'est-ce qu'il y a ? Elle a grossit ma poitrine ? Hein ? Elle a grossit ? Dites moi qu'elle a grossit !
Benoit : Non, je dirais plutot qu'il y en a un qui est plus gros que l'autre !
Les 2 : Ah ! Ah ! Ah !
Marie : Et alors ? Toi aussi tu en as une plus grosse que l'autre.
Benoit : Quoi ? Mais n'importe quoi !
Marie (s'adressant aux clients du bar) : mesdames et messieurs, j'ai vu ce monsieur tout nu dans sa douche !
Benoit : mais tais-toi !
Marie : Et je peux vous dire que...
Matthieu lui met la main devant la bouche et Benoit la retiens. Coralie reviens en courant.
Coralie : Vous voyez, je vous l'avait bien dit ! Je suis un devin ! Je me promenais tranquillement, quand j'ai croisé un mec à qui j'ai dis : "Vous avez une gueule d'enterrement !" Et paf ! Juste après, il s'est fait renverser par une voiture en traversant la rue !
Matthieu : Et alors ?
Coralie : Et bien ! En fait, quand je lui ais dit qu'il avait une gueule d'enterrement, c'était au sien qu'il allait !
Tous : Ah !
Le soir venu, Karine arrive. Après les présentations...
Vera : Vous auriez dû me laisser faire la cuisine, je les aurais empoissoné tous les deux !
Delphine : Tu ne lui as toujours pas pardonné ?
Vera : Non.
Delphine : Essaye au moins d'être gentille avec elle. Elle n'y est pour rien.
Vera : Bon, je vais essayer...
A table.
Karine : Et mon père est un trèsgrand médecin renommé dans toute sa région, et blablabla...D'ailleurs, je suis secrétaire pour l'instant, mais je compte bien suivre la trace de mon père. Blablabla...
Alex : Quelle pimpèche !
Karine : Alors comme ça Marie, tu as vu Benoit tout nu ? C'est Thomas qui m'a raconté ! je trouve ça très drôle ! D'ailleurs, un jour, ...
Delphine : Vera, j'ai changée d'avis. Si tu veux, tu peux l'empoisonner.
Vera : Ah non ! J'ai promis d'être gentille avec elle !
Plus tard...
Coralie :Tiens, au fait, je ne vous avait pas dit, je tourne une pub pour un produit le 23.
Karine : Tiens ! Le jour de mon anniversaire !
Vera : Oh ! C'est super ! Nous pourrons faire une petite partouze pour fêter tout ça !
Karine : Une quoi ?
Marie : Chut Vera !
Karine : Mais c'est dégoutant ! Vous faites ça souvent ?
Vera : Ben oui ! A tous les anniversaires ! Et on invite plein de monde ! C'est très gai !
Karine : Oh, j'imagine ! Et...vous avez la place ?
Vera : Oui, bien sûr ! Sauf, quand il y a trop de monde, on est tous les uns sur les autres !
Karine : Oui, ça, j'avais compris !
Vera : On previend toujours les voisins parce qu'on fait toujours plien de bruit. Et puis il fait souvent très chaud alors tout le monde se ramène avec des ventilateurs ! C'est très drôle !
Delphine : Vera, tu peux venir avec moi deux secondes, j'ai à te parler...
Thomas : Ecoute chérie, c'est pas du tout ce que tu crois... je t'expliquerais plus tard...
Karine : je me disais aussi que vivre à huit, ce n'était pas vraiment normal...
Coralie : Matthieu ! Attention !
Matthieu : Quoi ? Quoi ?
Coralie : Dieu merci, tu as faillis avoir une crise cardiaque, mais je te l'ai dit alors tu as pu y échapper ! C'est bon ,tu n'as plus rien à craindre, tu ne risque plus de mourir cette semaine.
Karine : Je suis dans une maison de fous !
Marie : Vous savez quoi ? Benoit ne les a pas de la même taille ! Et je vais m'acheter des soutiens-gorges rembourrés !
Karine : Je m'en vais ! Je ne resterais pas une minute de plus dans cet asile !
Thomas : Au revoir chéri ! Je t'aime !
Tous : Au revoir pouffiasse !
Vera : n'oublie pas ce qu'on a prévu le 23 !
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